samedi 29 octobre 2011

Baños - La vallée des Cascades

Baños, station thermale située à la frontière des Andes et de la forêt amazonienne... Très touristique et très appréciée des équatoriens. 
Ci-dessous quelques photos de la vallée des cascades (très nombreuses sur une vingtaine de kilomètres) que nous avons parcouru avec...



...notre super Buggy biplace... ! à environ 40/50 km/h sur les routes équatoriennes à croiser camions et doubler voitures... Bonnes sensations et quelques frayeurs... !
Notre Buggy pour ceux qui voit pas trop à quoi ça ressemble...

jeudi 27 octobre 2011

Marché de Saquisili (proche de Latacunga)

Un marché aux animaux vraiment impressionnant et très bordélique... Nous avons pu découvrir toutes sortes d'animaux que les équatoriens viennent en masse acheter : vaches, porcs, lamas, moutons, cochons d'Inde, lapins, pigeons, poules... Cris des animaux (pas souvent très bien traités) et hurlements de porcs stridents ponctuent ce marché typique d’Équateur qui est aussi grand qu'Otavalo mais en moins touristique. Âmes sensibles s'abstenir...
Vendeuse de Cuyes. Environ 5 $ l'unité (assez cher pour le pays sachant qu'un poulet vaut 1,5 $)

Petit aperçu du désordre ambiant.

mardi 25 octobre 2011

Latacunga - Ascension du Cotopaxi

Arrivée à Latacunga, ville située au sud de Quito dans la vallée des volcans. Petite ville calme et paisible où les activités de randonnées sont nombreuses...
Pour notre part, nous décidons de réaliser une partie de l'ascension du volcan Cotopaxi (l'un des volcans actifs le plus haut du monde avec ses 5 897 m). Neige et brouillard au rendez-vous...! Mais quelle expérience...!
L'ascencion sous la neige, le glacier est proche.

Après une heure de marche nous voilà sur le glacier à 5 000 mètres... On ne peut pas continuer beaucoup plus haut sans équipement...!

samedi 22 octobre 2011

Les activités du volontariat…

Ici nous nous occupons de l’entretien de la forêt et des plantations : débroussaillage, arrosage, pose de clôtures, récoltes de Cacao, de café et des différents fruits que nous trouvons et mangeons (bananes, fruits de la passion, citrons, mandarines, papayes…) Le travail est parfois assez physique (je crois même que Max s’est musclé un peu… !) et notre meilleur ami et outil de travail est la machette ! Nous sommes devenus de vrais pros en la matière… Nous devons toujours faire attention aux différentes bestioles qui trainent dans la forêt et près de la maison tels que les serpents, araignées venimeuses, grosses fourmis et abeilles tueuses… interdiction de marché pieds nus même dans la maison. Hummm que c’est rassurant !!!

Notre tenue de combat, la top classe… !

Forêt vierge après débroussaillage… Il faut savoir qu’avant notre passage nous ne pouvions pas avancer dans cette portion de forêt et qu’il nous a fallu pas de moins de 4 heures à 7 pour dégager l’équivalent d’un terrain de football… ! Sous une chaleur de 30°C.

Nous utilisons des grandes perches pour récolter les fruits de cacao dans les arbres… Exercice pas facile du tout…


Nous vidons les fruits pour en extraire les graines qui se trouvent enveloppées d’une substance blanche que nous pouvons sucer. (ça a un peu le goût de litchi…)
Après 4 à 5 jours de séchage au soleil, nous faisons revenir les graines dans une poêle pour les griller afin de faciliter l’épluchage de leurs peaux… Ici cacao comestible mais très amère, il devra effectuer encore quelques modifications mise en poudre, ajouts d’ingrédients, solidification…) pour pouvoir être apprécié de tous en tablette ou autres formes (ces manipulations sont faites dans un autre lieu).
Après l’effort, le réconfort… Petite soirée barbecue avec d’autres volontaires, une famille équatorienne et de la bière (indispensable). 

Nous repartons de ce lieu après deux semaines d’expériences humaines et professionnelles très enrichissantes. Nous avons un petit aperçu de ce que peut être la véritable Jungle que nous découvrirons plus en profondeur lors de nos prochains volontariats dans la forêt amazonienne… Mais pour le moment place à une bonne semaine et demie de vacances bien méritées… !

Le volontariat à Puerto Quito


Puerto Quito, ville non indiquée dans le routard… ! Ça commence bien ! Nous logons dans la grande maison de Raoul (porteur du projet). Maison rudimentaire mais agréable, pas trop de confort, l’eau vient de la rivière via des tubes qui sont reliés les uns aux autres par du caoutchouc et qui se défont en permanence, nous privant parfois d’eau… ! Evidement il faut faire bouillir l’eau pour la boire… Nous nous faisons dévorer par les moustiques et les blacks flys… ! Nous sommes à une bonne demi-heure de la ville à pied et donc couper de la civilisation. Bienvenue dans la forêt… !
Nous sommes en compagnie de plusieurs volontaires et stagiaires : Justin (Anglais ne parlant pas un mot d’Espagnol, ni de français… !) Robin (un français), Casper (un écossais), Anna et Bernard (des allemands)… Une vraie auberge espagnole ici où malheureusement pour nous, l’anglais est la langue officielle… Snif, snif… On perd un peu de notre espagnol mais on améliore nettement notre Anglais (Ce qui n’était pas trop compliqué vu notre niveau).

Etalage de viande à Otavalo...


Depuis le début de notre voyage, nous évitons de manger trop de viande (sauf du poulet). Non pas pour des raisons écologiques mais parce que les conditions d’hygiènes sont assez déplorables et que la viande a un goût et une texture spéciale comme du caoutchouc… ! La photo vous montre un petit aperçu de la manière dont la viande est achetée ici. Il est plus de 13h30, il fait grand soleil et environ 22°C à l’ombre… Tout va bien et bon appétit !

dimanche 16 octobre 2011

Otavalo et son marché aux 1 000 couleurs…

Tous les samedis à Otavalo c’est le jour du grand marché, un des plus grands et des plus beaux du pays… Les rues se transforment en un vrai dédalle de vendeurs en tout genre… Une grosse brocante en somme mais dans une grande partie de la ville… ! Ici il faut négocier en permanence pour acheter quelque chose, jeu que Fred affectionne particulièrement au grand damne de notre porte feuille… ! C’est avec ce marché que s’achève notre dernier jour à Otavalo et de tourisme dans le nord du pays, demain nous partons pour Puerto Quito (dans la forêt subtropicale) pour un volontariat de deux semaines… Au travail les touristes… !




vendredi 7 octobre 2011

Otavalo et ses environs

Arrivés à Otavalo mardi 4 octobre. C’est une petite ville agréable entourée de volcans et de lagunes, réputée pour ses différents marchés (vêtements, animaux, chapeaux, fruits et légumes)  où paysans et artisans des alentours viennent vendre leur production. 
El Lechero
Arbre sacré pour les indiens. Du lait s’en échappe lorsqu’on casse une branche c’est pourquoi leur tradition veut qu’un enfant mort soit enterré à côté de l’arbre afin qu’il soit éternellement nourri. Celui-ci est célèbre puisqu’il domine la ville d’Otavalo, mais on en dénombre énormément dans la région. (L’histoire ne dit pas si un enfant est enterré sous celui-ci…Oups !)

 Une paysanne dans la pampa équatorienne
 
El lago Cuicocha (3 068 m) 
 Lac situé dans l’ancien cratère du volcan Cotacachi, le nom proviendrait de l’aspect des deux îles du lac qui aurait la forme de Cuy allongés (se prononce « couilles », mais signifie cochon d’inde...que l'on ne s'y méprenne pas !). Avec un peu d’imagination on arrive à les distinguer…

 
Première rando : nous avons fait le tour du lac en 4h15 (environ 5h sur le papier, belle perf !), avec un point de vue culminant à environ 3 500 mètres !

Les activités d’Ibarra

Après avoir quitté Quito nous sommes allés dans le nord du pays à Ibarra, où nous devions rester plusieurs jours et prendre l’autoferro (bus sur rail), manque de bol la ligne de « bus-train » est suspendu jusqu’à décembre…Alors, comme il n’y avait pas grand-chose à faire,  nous en avons profité pour faire notre lessive, et mettre les voiles sur Otavalo.

Nous ne sommes pas dépaysés !

Bar de Quito